Musée imaginaire – Le théâtre de la mémoire selon Gully
Dans cette seconde œuvre, Gully imagine une scène muséale fictive, installée sous une voûte gothique, où des chefs-d’œuvre majeurs se donnent à voir comme dans un songe éveillé.
D’un côté, un tableau de Picasso aux accents cubistes ; de l’autre, une scène orientaliste inspirée des de Delacroix.
Des enfants, une femme élégante et un agent de sécurité peuplent l’espace, dans une atmosphère presque cinématographique.
L’artiste joue ici avec les codes de l’exposition et du regard : l’œuvre devient à la fois sujet et décor, le spectateur devient acteur.
Il en résulte une véritable réflexion sur la transmission de l’art, la rencontre entre les générations et la coexistence harmonieuse de styles et d’époques.
Gully transforme ici le musée en un espace vivant, chargé de mémoire, où les œuvres s’animent au contact de ceux qui les contemplent.
Cette oeuvre représente un somptueux intérieur voûté, magnifiquement illuminé. Les arcs gothiques se dressent majestueusement, créant un jeu de lumière enchanteur. Sur les murs, deux tableaux attirent le regard : Picasso et Delacroix se rencontrent dans la pièce. Les personnages contemporains, rappelant ceux de Norman Rockwell, interagissent au premier plan, établissant un dialogue vivant entre le passé et le présent. L’artiste réussit à fusionner habilement l’architecture historique avec des éléments contemporains, créant ainsi une perspective unique et intemporelle. Ce contraste souligne la continuité du temps et l’évolution de l’art. Cette œuvre invite le spectateur à réfléchir sur la coexistence de différentes époques dans un même espace. La composition, équilibrée et harmonieuse, capte l’attention et incite à une exploration plus profonde des détails subtils.